Le Ragondin Furieux

Le Ragondin Furieux

Le bal des faux-culs continue avec la mise à l'index des paradis fiscaux….

Le bal des faux-culs continue avec la mise à l'index des paradis fiscaux….

 


 

Le G20, la belle affaire ! On avait déjà eu droit à une première version avec les chefs d'Etats et de gouvernements le 15 novembre 2008 qui ne restera pas dans les anales, pour tout dire : un flop retentissant que pourtant Christine Lagarde a qualifié d'avancée historique, sans doute une nouvelle forme d'humour qu'elle est la seule à comprendre. On avait alors pensé que le mandat présidentiel de Busch touchant à sa fin, les décisions importantes étaient restées intentionnellement dans les cartons en attendant l'avènement d'Obama. A l'époque ce fut en partie l'une des raisons du raté, mais il n'est pas besoin d'être grand clerc pour comprendre que malgré l'arrivée du nouveau cow-boy, les mêmes causes ayant aussi les même effets, on assistera pour la prochaine édition à un ratage prévisible que les participants sans scrupules qualifieront une nouvelle fois d'avancées historiques, alors qu'en réalité il s'agira probablement que d'une mascarade. Il est évident que le système capitaliste étant ce qu'il est, vouloir le règlementer est une pure utopie, ou plus simplement un semblant d'agitation pour faire croire au tout un chacun que l'on maitrise le non maîtrisable.

 Reprenons un peu l'historique, contrairement à ce que beaucoup croient ce n'est pas Sarkozy l'inventeur de ce « machin » puisqu'il existait déjà depuis 1999, mais cela se faisait jusqu'au mois de novembre 2008 sans les chefs d'Etats et de gouvernements, seuls les ministres des finances et les grands banquiers étaient concernés. Beaucoup ne voyaient pas l'utilité à ce que l'on changeât cet état de fait si l'impayable Sarkozy profitant du prétexte de la crise, voulant ce faire mousser comme à son habitude, n'avait fait des pieds et des mains pour que lui et ses pairs soit invités à participer à la gabegie. Ce ne fut pas facile car à l'évidence beaucoup hésitaient à tenter l'aventure, mais l'ineffable chef d'Etat français a tant tanné la peau à Busch que celui-ci a fini par céder. On connait la suite de l'histoire avec le premier acte raté de la mascarade où d'ailleurs Sarkozy avait été mis dans un coin pour qu'il n'emmerde personne, ce qu'il n'a pas dut apprécier au méchant regard qui était le sien sur les photos ; cela à d'ailleurs permis à Medvedev de le singer avec force gestes et gesticulations, le 16 novembre 2008. Une fois de plus l'image de la France a été ternie par cet égocentrique dont le seul but est de vouloir rentrer glorieux à la postérité. C'est mal barré pour lui, et de surcroit ça décrédibilise la France sur la scène internationale !!!

 Ainsi que l'on vient de le voir ce fut un premier épisode peu engageant, mais la mascarade continue comme si de rien n'était. On ne peut pas dire que ce soit une bouffonnerie, une tartuferie, qui sont des comédies souvent burlesques et plaisantes aux spectateurs, mais plutôt une tragi-comédie où comme toujours c'est le lampiste qui va payer les pots cassés, et surtout être pris pour un con, ce qui déjà a commencé…

 Est donc lancé à force cris pour enfumer le prolétaire ce que certains appellent « la refondation du capitalisme financier », et d'autres plus ambitieux ou alors encore plus menteur parlent de « fondation d'une gouvernance financière mondiale. Que voilà de belles définitions et de bonnes intentions affichées pour une supercherie.

 Déjà on voit s'agiter les gouvernements pour préparer ladite réunion du 2 avril à Londres, mais tous ne sont pas d'accord sur les modalités et la priorité des objectifs. D'abord le choix de Londres fait tordre le nez de quelques observateurs, à savoir par exemple Attali qui n'est pas franchement un comique et qui cependant a déclaré : « Avoir organisé le G20 à Londres, c'est comme organiser une réunion d'alcoolique dans un bar où l'on sert du vin. ». On ne peut être plus clair sur la cacophonie qui s'instaure, d'autant plus que les anglo-saxons qui ne s'embarrassent pas de préjugés on fait le tri et ne vont privilégier dans le dialogue que onze pays sur vingt, ça commence à faire grincer des dents. Mais de cela on n'en a pas trop parlé pour éviter à l'homme de la rue de se poser des questions quant au bien fondé d'une telle réunion de chefs d'états qui va encore couter des millions aux contribuables.

 Comme ces gens là veulent absolument épater la galerie, jeter aux yeux du monde une bonne volonté de circonstance afin de cacher la vérité.  Car en effet, vouloir gérer et encadrer le capitalisme est la plus belle arnaque que les tenants de l'économie mondiale nous préparent. Donc comme ils veulent passer pour des gens sérieux ils ont dans une réunion préparatoire, le 22 février à Berlin, établi une sorte de feuille de route, dont voici les principaux points :

 -Les Paradis Fiscaux

-Les Hedge funds

-La rémunération des traders

-Le contrôle des agences de notation

 En fait, pas de quoi fouetter un chat, mais cependant on nous annonce ça comme un renouveau qui va remettre l'économie mondiale d'aplomb, et pour cela on nous rabat déjà les oreilles avec le fait que l'on va mettre le nez dans les paradis fiscaux, illusions afin de cacher les carences que l'on sent poindre. Pour ce faire, en utilisant des méthodes de la loi du marché, les capitalistes qui savent manier la pub pour maquiller et vendre des faux-semblants, lancent tout azimut une sorte d'effet d'annonce attirant les gogos par de la réclame superficielle en vue d'estomper  a réalité, où les bonnes résolutions affichées ne sont qu'apparats. Un cautère sur une jambe de bois, pourrait-on dire !

 Déjà la liste des paradis fiscaux est sujet à caution, en plus il y a une sorte de classification tout à fait subjective en fonction de la représentativité des états. On ne met pas la Suisse dans le même panier que Nauru, et que dire des endroits pour lesquels il semblerait que les langues baissent d'un ton et abordent le sujet de façon presque inaudible car ils sont imbriqués dans les pays dominants, les îles Anglo-normandes, par hasard. Donc, comme il n'existe pas de législation, il ne s'agira que d'une question d'appréciation, à l'évidence c'est l'histoire de la bouteille à encre…

 Mais il y a surtout la sémantique employée pour abordé le problème, et là on ne peut être plus significatif lorsque l'on veut faire avaler des couleuvres. On ne peut être plus clair dans l'hypocrisie quand des pratiquants du secret bancaire « promettent plus de souplesse », à défaut d'une « transparence totale ». C'est totalement nébuleux, un le flou artistique volontairement entretenu qui veut faire croire que …, sans que ce soit véritablement efficient, en somme, un coup de peinture rutilante sur de la pourriture même pas grattée.

 Sous cette apparente bonne volonté, ce semblant de coopération, qui verront seulement quelques attaquent contre des fraudes fiscales biens ciblées pour éviter les éclaboussures, le système restera le même. Et celui qui dans sa banque paye des intérêts et frais de fonctionnement parfois exagérés parce qu'il est en découvert dès le quinze du mois ne bénéficiera d'aucuns avantages quand il lui faudra payer ses dettes.

 En fait, le battage médiatique dont on use, vois-tu en voilà, à longueur de journée n'est qu'un leurre pour entretenir une superficialité qui cache la vraie question de fond qui devrait seule focaliser notre intérêt pour un renouveau, foin alors de régulations, de moralisation…interrogeons-nous ?

 Pourquoi, y-a-t-il des paradis fiscaux ?

 Quand le peuple aura vraiment pris conscience de la réponse, qui naturellement est la remise en cause du capitalisme sans aucune concession, un grand pas en avant sera fait vers la Révolution, il n'y aura plus alors de paradis fiscaux et le débat sera clos !!!




18/03/2009
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