Sale gosse
Sale gosse
Par Jacques B.
Tout petit déjà, il désolait ses instituteurs par son comportement perturbateur, son agressivité envers ses camarades, son agitation permanente, sa jalousie maladive, sa vulgarité, son niveau d'expression très moyen et son manque d'appétit pour l'étude. Quand, jugé caractériel, on l'orienta vers les services de psychologie scolaire, ses parents, les de Nagybocsai, nobliaux hongrois expropriés en 44 par l'armée rouge et réfugiés en France, refusèrent l'entrevue, surtout sa mère, super protectrice, voire castratrice. Ajoutez à cela un père absent et déjà vous pensez à la psychanalyse...
Plus tard il désola ses professeurs (sauf le prof de gym.) pour les mêmes raisons et fut toujours très mal noté. Après son insuccès dans un lycée public pourtant très coté (Chaptal), dès la 6ème, on l'envoya redoubler dans un cours privé religieux renommé (Saint-Louis de Monceau). De là vient sans doute son mépris pour le public et le laïc. Il en conçut un vif ressentiment contre l'institution de l'Education Nationale et ses serviteurs, et par extension contre tout le service public, contre le tout culturel et artistique, contre l'intellectuel et le scientifique, se promettant de se venger. Sa petite taille et son physique disgracieux lui valurent bien des moqueries et de nombreux déboires avec les filles. Pour les éblouir, il se promit de devenir riche, très riche, de «faire de la thune», comme il disait et dit encore.
Nul ne sait comment il arriva à obtenir quelques diplômes. Il semble impossible de savoir s'il a réellement obtenu un DEA de sciences politiques, son dossier ayant disparu des archives de la Fac de Nanterre, et il a obtenu de justesse un CAP d'avocat avec 10/20 de moyenne. En tout cas, il n'a jamais plaidé, et c'est tant mieux, vu son niveau de langage, sa gestuelle et sa stature moins qu'imposante.
Il trouvera sa voie dans la seule branche où ses «qualités» (cupidité, ego démesuré, soif de pouvoir, talent pour le mensonge et la trahison...) le poussent : la politique. On le voit, tenté par les «idées» de Le Pen, dont il ne tardera pas à égaler le populisme, sympathiser avec des gens comme Madelin et Devedjian, Goasguen et Longuet, tous anciens du groupe d'extrême droite Occident, tous aujourd'hui membres de L'UMP et fervents partisans du sarkosysme. Il fera ses premières armes avec Pasqua, très bonne école auprès de ce co-fondateur du SAC de sinistre mémoire, qu'il trahira en lui piquant la mairie de Neuilly, mais c'est Balladur qui lui mettra le pied à l'étrier en le faisant entrer dans son gouvernement. Il le soutiendra contre Chirac pour l'abandonner et soutenir ce même Chirac, montrant ainsi une belle constance et confirmant ses qualités d'homme politique. On connaît la suite, c'est vraiment « La résistible ascension» que pourrait dénoncer un Brecht du XXIè siècle de celui qui tout petit (déjà) disait à sa maman : « Quand ch'rai grand, ch'rai Président » .
Le sale gosse a réalisé son rêve : devenir Président de la République, mais il a toujours son comportement de sale gosse (les exemples ne manquent pas): il casse tout, il ridiculise sa fonction, et la France à travers lui, il le sait, et il s'en fout. «J'vais leur en faire baver, vous allez voir!»; c'est exactement ce qu'il fait depuis 3 ans. Il lui en reste deux pour achever le travail! On se demande si Le Pen, élu en 2002, aurait fait pire!
Ce n'est pas un mandat de président qu'il aurait dû faire, Nico, mais une psychothérapie!
Le 8/05/2010
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