Réchauffement climatique, tous les prétextes sont bons pour atténuer la responsabilité du productivisme....
Malgré que le réchauffement de la planète soit un sujet on ne peut plus sérieux j'ai éclaté de rire à la lecture d'un article sur la toile d'Univers-Nature.
V'là t-y pas que les moules par l'intermédiaire de leurs pets anodins et inodores feraient aussi, d'après les chercheurs de l'Institut Max Planck en Allemagne, des trous dans la couche d'ozone. Après les vaches, les mollusques sont donc eux aussi soupçonnés de participer activement aux émissions de gaz à effet de serre. Si j'ai bien compris, la moule de bouchot, l'huitre de Marenne, le p'tit gris ou luma pour les intimes, le discret bigorneau péteraient à qui mieux mieux mettant en péril la survie de la planète, diantre ! dit-il paniqué. Bref, soyons sérieux…
Déjà, à propos des vaches, on avait alerté les populations en signalant que si l'on tient compte du transports utiles pour nourrir ou charroyer le monde animal plus les rejets de méthane des systèmes digestifs desdits animaux (pets et rots), le secteur de l'élevage représente à lui seul 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Effectivement le chiffre semble impressionnant, mais d'autres statistiques annonce 10%, toutefois ils restent fluctuant dans la mesure où les habitudes alimentaires évolues, on s'en aperçoit avec les Chinois qui consomment plus de viandes qu'auparavant. C'est d'ailleurs ce qui fait mener des campagnes dithyrambiques aux promoteurs des régimes végétariens se servant aussi du prétexte d'émission de gaz pour affirmer leurs convictions.
Cependant, si le bétail est en augmentation, les mollusques à ce que l'on sait ne sont pas particulièrement en pleine extension, ce monde animal ayant toujours existé sous diverses formes, jusqu'à l'explosion industriel il n'avait donc pas particulièrement perturbé l'équilibre planétaire. Il n'est à l'évidence pas nécessaire de prendre des mesures drastiques pour limiter l'effet néfaste du pet de la gente animale, limiter la vitesse de l'escargot, le doter d'un pot catalytique, afin de préserver la couche d'ozone. IL s'avère donc qu'il faille chercher ailleurs les causes de la lente destruction de la planète !
Car enfin, pour nos mollusques ce n'est pas d'aujourd'hui qu'ils pètent. Que ça « sente plus mauvais », en extrapolant, parce qu'on leur fait avaler des saloperies dues à la pollution pour ceux qui filtre l'eau de mer, cela pourrait s'expliquer. Mais que l'on ait tendance à leur mettre sur le dos une bonne part du réchauffement climatique est un faire valoir pour atténuer le rôle primordial de la bagnole et des rejets industriels.
En focalisant l'attention du béotien sur les problèmes digestifs de quelques participants actifs de la biodiversité, ça me fait penser d'ailleurs qu'ils ont du oublier les plantes carnivores…, ne serait-on pas en train de créer une sorte d'écran de fumée (pollution intellectuelle) masquant les véritables causes du réchauffement climatique, à savoir, l'hyper activité humaine découlant du productivisme capitaliste….
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